Vous souffrez. Beaucoup.
Vous savez vaguement pourquoi, mais vous avez lu tellement de choses (et souvent de bêtises) sur le sujet de la dépression et du burn-out que vous ne savez plus où vous situer.
Et c’est un problème. Car tant que vous n’aurez pas mis de mots concrets sur vos maux, vous n’agirez pas là où ça fait vraiment mal et tous vos efforts pour aller mieux tomberont à l’eau.
Pas le temps de lire ? Cliquez sur PLAY pour écouter votre article.
Et ce n’est pas de votre faute. Si on en croit tous les tests idiots des magazines féminins, vous êtes un dauphin jaune hypersensible à dominante dépressive empathique… (ne me demandez pas ce que c’est, je n’y comprends rien non plus).
Voilà, c’est bien, on vous a collé une étiquette, vous êtes bien avancée. La vérité, c’est que ça vous a fait perdre encore un peu plus de temps (du temps que vous n’avez pas nous sommes bien d’accord).
Si vous voulez passer un vrai test pour savoir si vous êtes en burn-out maternel, cliquez sur ce lien. Vous serez fixée dans moins de 7 minutes et recevrez mes premiers exercices par mail pour sortir du burn-out maternel.
Alors ? Dépression post-partum ou burn-out maternel ?

Pourquoi vous avez besoin de faire le distingo ?
Parce que quand vous saurez où vous situer, vous pourrez enfin entamer un travail sur votre situation pour régler vos problèmes.
Sans diagnostic, pas de traitement. Sans traitement, pas de soulagement. C’est en agissant concrètement pour vous que vous irez mieux. Y a pas de secret.
Le but de cet article est de vous faire prendre conscience de ce qui se passe en vous. De créer un déclic. Ce même déclic qui vous mènera sur la voie de la prise en main et de votre mieux-être.
Vous voulez enfin savoir où vous en êtes ? Lisez ce qui suit.
Qu’est-ce que le Burn-out maternel ?
Des symptômes croustillants
Beaucoup des symptômes du burn-out maternel sont identiques à ceux de la dépressions post-partum. Les 4 premiers cependant sont spécifiques au burn-out.
Epuisement physique et émotionnel en lien avec les enfants
Distanciation affective par rapport aux enfants
Contraste entre l’image du parent idéal et la réalité vécue
Saturation du rôle parental et perte de plaisir dans l’exercice des fonctions
Perte d’appétit
Troubles du sommeil
Douleurs corporelles (migraines, nausées, dos…)
Absence d’énergie
culpabilité
Troubles de concentration
Anxiété
Perte ou prise de poids
Irritabilité, colère
Pertes de mémoire / difficultés de concentration
Pensées morbides
Wouh ! ça donne envie...
Comment faire un bon burn-out maternel ?
Le burn-out maternel peut survenir à n’importe quel âge de l’enfant. Il se manifeste suite à un stress chronique de faible intensité qui dure dans le temps.
Concrètement, quand vous êtes en burn-out, vous êtes épuisée physiquement et émotionnellement. Vous ressentez uns distance affective avec vos enfants. Vous n’avez plus ou peu de plaisir à être maman. Et y a un gouffre entre la mère que vous pensiez devenir, et la réalité que vous vivez.
De plus, le burn-out arrive quand vous n’avez pas assez de ressources pour répondre aux différentes et nombreuses demandes qu’on vous adresse.
Quelles sont ces ressources manquantes ?
Les sources organisationnelles Surcharge de travail, contraintes de temps, le multitâches, la disponibilité permanente, le manque de contrôle, l’imprévisibilité, les priorités mal définies, l’attente et la perte de temps. | Les sources relationnelles Le manque de reconnaissance, de gratification, le manque de dialogue, les feed-back négatifs, le manque de soutien social, le regard des autres, l’absence ou la désimplication du père. | Les ressources énergétiques Le manque de sommeil, le bruit, la lassitude, l’hygiène alimentaire, le manque d’activité physique, le manque de plaisir. | Les ressources liées à la confiance en soi L’absence de droit à l’erreur, le poids des responsabilités, le manque de formation pratique, la culpabilité, le rejet de son image post grossesse. |
ça va ? Vous êtes toujours là ? Bien.
Exercice :
Notez toutes les sources qui vous manquent et définissez quelles sont vos principales carences.
Je vous mets à disposition toute une série d’articles en lien avec ces 4 types de ressources manquantes :
Consultez-les une fois que vous avez fait le point pour vous soulager durablement.
Le burn-out maternel, c’est une histoire de cycles (ça vous rappelle quelque chose non ?)

Phase 1 : Vous vous épuisez
L’épuisement émotionnel de la mère se répercute sur sa vitalité physique. Elle va tenter de puiser dans les ressources qu’elle a encore à disposition, mais elles finissent par s’épuiser, elles aussi.
Vidée de son énergie, la mère va alors devoir supporter son état pendant une période plus ou moins longue, car elle ne reçoit ni soutien, ni aide, ni autorisation nécessaire pour passer le cap sereinement.
C’est alors qu’elle passe en phase 2 du burn-out maternel.
Phase 2 : Vous prenez de la distance
Ne pouvant plus supporter la pression de ces stress chroniques, mais n’ayant pas le choix, vous vous “protégez” de la pression qui vous entoure pour reprendre votre souffle et préserver le peu d’énergie qui vous reste.
Vous vous éloignez alors des facteurs environnants responsables de votre épuisement, tout en restant fonctionnelle. Cet éloignement se traduit par un détachement émotionnel et affectif envers toutes les personnes et/ou situations qui vous privent d’énergie telles que vos enfants ou votre conjoint.
STOP.
Oui, je sais. Vous les aimez. Là n’est pas la question. Car vous pouvez les aimer ET avoir besoin de souffler. C’est ok les filles.
La phase 2 vous amène progressivement à prendre conscience de l’écart qui se creuse entre l’idéal parental que vous aviez en tête, et la réalité de votre propre vie. Lorsque l’écart entre les deux est trop important, votre opinion de vous-même devient négative et vous amène au 3e stade du burn-out.
Phase 3 : Vous vous sous-estimez et perdez en productivité et efficacité
Vous sous-estimez vos compétences et capacités. Vous perdez confiance en vous et en vos jugements. Vous perdez finalement confiance dans votre capacité à faire évoluer votre propre vie et celle de votre famille.
L’effet pervers : Plus vous perdez confiance en vous, plus ceux qui vous entourent en font de même.
Être efficace, résoudre les problèmes vous demande alors de plus en plus de temps, d’effort, de motivation, de créativité et d’investissement.
Voilà pourquoi il est si difficile (mais pas impossible) de sortir du burn-out maternel.
Comment distinguer le burn-out maternel de la dépression post-partum ?
Les symptômes des deux troubles sont similaires en beaucoup de points. Donc pour les différencier, il est important de regarder les symptômes spécifiques.
Voici un tableau pour vous y retrouver plus facilement :
Burn-out maternel | Dépression post-partum |
---|---|
Fatigue, perte d’énergie Troubles du sommeil Humeur dépressive Anxiété Irritabilité, colère Sentiment d’impuissance / de désespoir Pensées noires Difficultés de concentration Pertes de mémoire | |
Culpabilité Douleurs corporelles (migraines, dos, nausées…) Epuisement physique et émotionnel en lien avec la parentalité Distanciation affective par rapport à ses enfants Contraste entre un idéal de parentalité et la réalité vécue Saturation dans le rôle parental et perte de plaisir | Symptômes spécifiques : Sentiment de dévalorisation Agitation ou ralentissement psychomoteur Isolement social Humeur dépressive la majeur partie du temps Perte d’intérêt et de plaisir pour tout |
A n’importe quel âge de l’enfant | Quand survient-il ? Au cours les 12 premiers mois de l’enfant |
Consécutif à un stress chronique modéré qui dure dans le temps | Comment survient-il ? Consécutif à un stress chronique OU à un stress aigue ponctuel traumatisant (licenciement, décès…) Influencé par les hormones |
Le burn-out maternel s’installe comme une tique sur un chien
Mais si, vous le connaissez. Cet insecte répugnant qui s’accroche aux herbes hautes en vacances et finit sa course là où il peut se nourrir. Là où il y a du sang. Sur votre chien, ou sur vos enfants.
Beurk...
Il pique, s’accroche, se nourrit, grossit et si jamais vous avez le malheur de le retirer trop vite ou sans l’endormir, la tête reste, elle recommence à se nourrir et vous êtes repartie pour un tour…
Le burn-out maternel, c’est pareil. Vous pourrez traiter tous les symptômes un par un, ça vous laissera un peu de répit. Mais si vous ne prenez pas le problème à la racine, il reviendra invariablement.
Prendre le problème à la racine, c’est ce que je vous propose de faire ici.
Si vous avez l’habitude de me lire, vous savez déjà que je vous propose des exercices et conseils concrets dans mes articles pour vous aider à reprendre la main sur votre bien-être et retrouver le temps de profiter de votre vie.
Mais ce que vous ne savez peut-être pas encore, c’est qu’en passant le test 100% offert en cliquant sur ce lien, vous connaîtrez votre niveau exact de surmenage et recevrez toutes mes recommandations pour vous sortir du burn-out maternel.
Plutôt que de perdre 5 minutes pour passer un test bidon sur un magazine féminin, passez celui-là.
Parce qu’’à l’issue de celui-ci, vous saurez quoi faire pour retrouver le temps de prendre soin de vous et profiter de votre famille.
Y a pas photo.
1 comment
Bonjour Vanessa,
Je découvre ton blog, un grand merci pour le partage de tes articles très justes et intéressants !
Et la possibilité de les écouter c’est top.
Merci
Belles fêtes de fin d’année